Chapitre 1 : Ce n'est que le début... mais il est prometteur.
Ça y est, sa vie venait de changer radicalement, elle le savait. Elle avait définitivement quitté sa petite vie de jeune bourgeoise Roaring Heightienne, pour emménager ici, à Starlight Shores, avec peu de moyens, éloignée de son père et surtout de Mirabella sa petite soeur.
Elle ne se sentait pas si bien que ça en fait... Elle ne connait personne, sait tout juste comment aller sur son lieu de travail, et n'avait qu'un petit cabanon en guise de maison... C'est sûr que ça change de la grand villa de Roaring.
Elle prit son courage à deux mains, elle devait avancer, sa vie commençait!
Saluuuut!
Clémentine: AAAAH! Qui a parlé?
Moi! Appelle-moi Maya, je te fais un topo rapide! Je suis un peu comme ton ange gardien, je m'assure que tu ailles bien physiquement, je t'aide si tu as besoin de moi, et pis parfois (mais rarement) je m'adresse à toi ou ta famille!
Clémentine: Euh... d'accord.
Parfait. Bon courage ma grande! ^^
Clémentine: Merci.
Elle ne savait pas vraiment qui était cette voix, mais elle se sentait rassurée d'avoir au moins quelqu'un ou quelque chose pour veiller sur elle. Elle se sentait moins seule et plus.. humaine, moins monstrueuse.
Elle rentra dans sa maisonnette et fut ravie de voir qu'avec ses quelques économies, les entrepreneurs avaient pu lui mettre autant de chose. Elle commença par prévenir l'hôpital qu'elle était arrivée, en envoyant un mail à son titulaire responsable.
Clémentine: Le boulot, prévenu!
Elle se leva de sa chaise, et sortit de chez elle.
Elle vit alors ses voisins d'en face tous trois alignés, tels des robots. Mais, l'un d'entre eux ne lui sembla pas étranger. Elle l'avait déjà vu, elle en était sûre.
Oui! Son non lui revint. Il s'appelle Isaac Lucky, Ils étaient dans le même lycée, malgré ses lunettes, son visage poupin était toujours dans la tête de Clémentine.
Clémentine *pense*: Aaah.. Isaac, mon premier coup de coeur...
Puis, elle se remit à penser à lui, aux rêves qu'il avait habité des années durant; elle finit par se dire qu'elle devait aller lui parler, après tout, il n'était peut-être pas trop tard pour devenir ne serait-ce qu'amis.
Elle s'approcha de la maison, le temps qu'elle se déplace, elle se trouvait devant un autre des jeunes hommes, son grand-fère, Wylie.
Clémentine: Bonjour Wylie, je suis Clémentine Denver, du lycée de Roaring Heights.
Wylie: Si tu le dis.
Clémentine; J'ai aperçu Isaac, je pourrai entrer deux minutes por lui dire bonjours après toutes ces années?
Wylie: Ouais, entre., suis-moi.
Clémentine: Merci, c'est gentil!
Elle suivit Wylie jusqu'à une grande pièce, assez chaleureuse. Isaac était là. Il était en train de regarder la télé, mais dès que Clémentine et Wylie entrèrent dans la pièce, il se leva.
Allez, c'est le moment ou jamais, pensa Clémentine. Mais dès qu'elle s'approcha de lui, son parfum, toujours le même qu'au lycée, si délicat et fort, si enivrant eut raison d'elle. Presque comme si elle était amoureuse comme au premier jour.
Wylie: On a de la visite.
Isaac: Déjà? On a pas encor... Clémentine? Clémentine Denver?
Clémentine: Oui! Tu m'as reconnue?
Isaac: Bien sûr, tu n'es pas le genre de fille qu'on oublie si vite!
Clémentine (gênée) : Merci, c'est gentil.
Isaac: Je me rappelle d'ailleurs de notre dernière rencntre, à la remise des diplômes! Tu étais major de promotion !
Clémentine: Oui! J'avais fait un discours sur les étoiles, en les comparant à notre vie, en faisant un jeu de mot plus que douteux disant que la vie filait aussi vite d'une étoile filante!
Isaac (riant): Oui, mais au moins, tu as réussi à faire rire tout le monde,, malgré les gorges serrées à l'approche du grand départ!
Il se rappelle de moi, de mon discours, et je l'ai fait rire! Non... Clémentine, calme-toi, tu es ici en amie, rien de plus.
Mais voilà, le charme du jeune homme ne pouvait laisser Clémentine indifférente, qui, très vite replongée dans l'ambiance du lycée où elle était la bonne copine, mais rien de plus, à chaque fois. Elle sentit le rouhe lui monter aux joues à chaque compliment - qui d'ailleurs, tombaient par rafales - et savait qu'elle n'avait pas pu faire un trait sur Isaac depuis toutes ces années... Il ne l'avait pas revue depuis la remise de diplôme, mais sur simbook, elle le voyait sur chacunes de ses photos, elle n'avait jamais oublié ses sentiments, elle les avaient refoulé plutôt. Oui, refoulé est le terme exact..
Isaac: Je t'avais dévisagé pendant tout ton discours, et toi, tu avais la voix tremblottante, toute stressée à l'idée de faire un discours devant tant de monde je suppose!
Clémentine: Oui, c'est pas une mince à faire que d'écrire un discours d'adieu sans faire pleurer personne, ou presque! Enfin, c'est surtout devant toi que j'avais peur de me ridiculiser...
Clémentine: D'ailleurs, tu vis ici maintenant?
Elle passa la journée avec lui, à discuter du passé, du lycée, de leur études, du présent, de leurs métiers, de tout et de rien... Des jours et des jours passèrent, jusqu'à arriver à des semaines durant lesquelles Clémentine et Isaac se rapprochaient, passant quasiment tout leur temps libre ensemble.
Clémentine: Quoi? Comment tu peux dire que l'art contemporai est meilleur que l'art romantique?
Isaac: Enfin, Clem, le contemporain représente le futur, l'avenir, la perspective d'évolution, de changement.
Clémentine: Oui, mais le romantisme est à la base des sentiments, de leur expression, toute la beauté du non-dit, il suffit de peindre... Non?
Isaac: On ira à la galerie de la ville un jour, et tu verras!
Clémentine: Si tu veux!
Chaque jour qui passait, ses sentiments devenaient de plus en plus forts, son coup de coeur s'était officiellement tranformé en amour. Elle se décida à parler, ou du moins à essayer, son coeur battait la chamade, ses mains devenaient moites, elle commençait à balbutier...
Clémentine: Tu sais Isaac, ça fait longtemps, depuis le lycée que je voulais te dire que...
Isaac: Oui?
Sans réfléchir, elle se jeta sur lui, et l'embrassa. Très rapidement, elle recula, pensant que son geste était stupide, qu'il allait la rejeter, la cnsidérer comme une bonne copine, rien de plus.
Mais il l'enlaça de même, et l'embrassa... Ils se regardèrent après, mais sans savoir quoi se dire, Clémentine voulut immortaliser cet instant.
Peut-être que sa nouvelle vie ne commençait pas si mal finalement...
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